Parler français, c’est sûr, nous rapproche de l’Hexagone, mais est-ce suffisant pour gommer toutes nos disparités ? Certes, notre vocabulaire romand, émaillé d’expressions locales, ajoute une certaine touche d’exotisme à notre discours. Mais la plus grosse différence réside quand même dans nos règles de circulation et la manière dont elles sont interprétées. Dès la frontière franchie, quelques ajustements sont donc nécessaires, d’un côté comme de l’autre.
Ce slogan de plus de 50 ans « Au volant, la vue c’est la vie ! » méritait bien d’être complété par « Au volant, être vu c’est la vie ! ». Voilà chose faite depuis 2014. En effet, le programme de sécurité Via sicura préconise que tout automobiliste, même en plein jour, doit allumer ses feux diurnes ou ses feux de croisement avant de prendre la route. Aucun problème pour les véhicules récents. Ils sont équipés d’un dispositif LED qui s’allume dès que le contact est mis. Les véhicules plus anciens ne disposent pas de ce système d’éclairage. Il appartient alors à l’automobiliste d’allumer ses feux de croisement. L’oublier, c’est prendre le risque de se voir infliger une amende de 4’000.-.
Avez-vous déjà dû courir sur un passage à piéton pour atteindre l’autre côté de la route sain et sauf, parce que la voiture qui arrivait ne semblait pas vouloir freiner ? C’est une situation relativement courante chez nos voisins gaulois. Ce qui les surprend, c’est qu’une voiture s’arrête pour les laisser traverser. La courtoisie serait-elle une qualité essentiellement helvétique ? En bref, et contrairement à ce qui se passe chez nos amis français, le piéton a la priorité. S’il décide de traverser la route sur un passage à piéton, l’automobiliste s’arrête et le laisse passer. Également dans des zones à vitesse réduite, même sans passage dédié. Il appartient à l’automobiliste de bien anticiper la situation. Tout freinage d’urgence peut provoquer un carambolage.
Pas de changements en ce qui concerne la forme des panneaux. Les dangers sont représentés par des triangles et les interdictions par des cercles, tous bordés de rouge. En Suisse, la signalisation des autoroutes est de couleur verte, alors que celle des routes est bleue. À l’inverse de la France ! Nos feux tricolores installés aux carrefours semblent nous indiquer : « À vos marques, prêts, partez », avec un feu orange ou jaune entre le rouge et le vert ! Les marquages au sol des céder le passage ou passages pour piétons, entre autres, diffèrent aussi de ceux de la France voisine.
Pour rappel, les limitations de vitesse en Suisse sont les suivantes : 50 km/h en agglomération, 80 km/h sur route et 120 km/h sur autoroute. Quant aux camions, ils ne doivent pas dépasser 80 km/h. Les véhicules légers tractant une remorque peuvent rouler jusqu’à 100 km/h sur autoroute. Il en est de même pour les autocars. Un excès de vitesse, selon la gravité, peut être sanctionné par une amende, un avertissement, voire le retrait de permis.
Contrairement au Français qui doit mettre la main à la poche sur la moindre portion d’autoroute, le Suisse peut parcourir son pays dans tous les sens, tous les jours pendant une année entière, pour la modique somme de 40.-. Imaginez, un seul trajet d’autoroute, aller-retour Lausanne-Paris, et vous avez déjà rentabilisé votre investissement. Cette vignette autoroutière est valable du 1er décembre de l’année en cours et s’achève le 31 janvier de l’année suivante, soit 14 mois. Rappelons qu’elle est obligatoire pour circuler sur autoroute. Tout manquement vous expose à une amende de 200.- ainsi qu’à l’obligation d’acheter ladite vignette.
Le sujet est très vaste puisque les règles de circulation regroupent l’ensemble des règles officielles qui régissent la circulation routière. Cela va, entre autres, de la signalisation aux limitations de vitesse en passant par les différents stationnements. Livré à lui-même, l’apprenti conducteur se trouve donc face à un obstacle presque infranchissable. Quant au conducteur chevronné, s’il veut rafraîchir ses connaissances, il devra faire preuve d’une autodétermination à toute épreuve. La solution est simple : faire appel à un professionnel de la branche. Sans hésitation, la crème des auto-écoles saura vous conseiller et vous proposer le meilleur apprentissage. Les dix centres de l’Auto-Moto-École Pittet, répartis dans le canton de Vaud, et même Genève, jouent la carte de la proximité. Profitez d’une formation près de chez vous !